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Un clavier, un main

Un clavier, une main - Livret PDF / © Atelier David Boinnard 2020

Lors de cette 13e rencontre autour des petits claviers médiévaux, plusieurs instrumentistes expérimentent les musiques de clavier en ensemble.
David Boinnard - facteur de clavecins invite Denis Morrier, musicologue ; Christophe Deslignes, Anne Plonquet, Alban Thomas, Laure Vovard et Thomas Yvrard, instrumentistes ; à réfléchir sur la pratique des répertoires médiévaux en ensemble de claviers, répertoires qu’il n’est pas habituel de jouer en ensemble d’instruments polyphoniques.
La restitution de cette “rencontre-résidence” est illustrée par un concert appelé “ Un clavier ; une main “. Lors de ce concert, 6 instrumentistes et 8 claviers sont sur scène. Denis Morrier nous parle des instruments, de la musique, de l’iconographie ou encore de Pythagore. Ce livret en est la transcription et une partie des illustrations est tirée de la captation du concert.



reportage 2017

Interview / Salon international des Métiers d'Art - Lens 2017

Equipe-reportage IUT de Lense / I.M.A.P.




vidéo


Article paru dans la Revue Musiques Mécaniques Vivantes

par l'AAIMM - 2016
Rencontre entre un passionné de musique mécanique (Michel Trémouille) et un facteur de clavecins (David Boinnard)



Document d'atelier : Construction du clavicytherium n°65
Stop motion - 2013






Entretien avec David Boinnard, par Alban Thomas / 2008
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/


Alban Thomas a rencontré David Boinnard dans son atelier le 23 mai 2008 afin de lui poser quelques questions sur son travail et son approche.










30 ans de l'atelier / 2008
Rencontres, découvertes, musiques, instruments, concerts ... dans l'atelier.


L'atelier a fêté ses 30 ans en 2008, l'occasion d'organiser plusieurs événements qui ont permis aux invités de (re)découvrir l'atelier. Une invitation au regard et à l'écoute, des rencontres musicales au milieu des établis.

Ces 3 "gazettes" de l'atelier retracent les événements qui se sont déroulés tout au long de l'année 2008, pour les 30 ans de l'atelier.





Le clavecin / Livret PDF
Ecrit par Anne Catherine Bucher et David Boinnard - Publié par la Traditora / 1993

Les origines
Les premiers maîtres
L’esprit italien
L’Angleterre et l’Europe du Nord vers 1650
La France au XVIIe siècle
L’Europe autour de1700
Le XVIIIe siècle allemand
La France après
1750
L’Angleterre de 1730 à 1810
Le Renouveau





La Solmisation au XVIème siècle
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/


Au Moyen-âge et à la Renaissance, la solmisation était un procédé de base de l'apprentissage de la musique pratique, comme en témoignent directement ou indirectement de nombreux traités de l'époque. Sa pratique permet aux musiciens actuels de redonner à l'intervalle la place capitale qu'il occupe dans le jeu musical. De nos jours, les notes étant considérées pour et par elles-même, les mélodies sont formées d'une succession de hauteurs fixées.



La Notation Rythmique aux XVème et XVIème siècles
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/

Il est commun qu'un instrumentiste pratiquant la musique ancienne souhaite pouvoir le faire sur un instrument de facture ancienne. Pourtant, les sources musicales utilisées sont encore majoritairement des transcriptions en notation moderne, notamment pour les musiques antérieures au XVIIème siècle. Cependant, la notation moderne implique des réflèxes musicaux acquis bien différents de ceux de ces époques.




Fundamentum organisandi de Conrad Paumann
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/


Placé à la fin du recueil de chansons nommé Locheimer Liederbuch, le Fundamentum organisandi de Conrad Paumann est une méthode d'apprentissage de jeu destiné principalement aux instruments à clavier, mais offrant une base de travail pour tout instrument (luth, flûte, harpe, etc...). Il est composé d'une part d'exercices organisés en fonction du mouvement du Tenor, et d'autre part de pièces musicales construites à l'image de ces exercices.




Buxheimer Orgelbuch : Fundamenta et Praeambula
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/


Le Buxheimer Orgelbuch est un recueil de musique pour clavier datant de la fin du XVème siècle. Il se compose de diverses pièces, d'origine vocale ou non, et de Fundamenta, méthodes pour improviser sur un Tenor. Ce sont à ces derniers que ce volume se consacre avec en supplément les divers Praeambula contenus dans ce même recueil.



Contrepoint à 2 voix
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/

Le premier volume de cette collection propose de s'initier à l'improvisation du contrepoint à deux voix, à l'image de celui qui pouvait être pratiqué durant les XVème et XVIème siècles. Partant du jeu d'une deuxième voix parallèle au-dessus d'un Cantus Firmus, les chapitres vous guideront très progressivement vers l'invention d'un contrepoint de plus en plus riche. Le domaine des imitations n'est pas abordé ici. Il le sera dans un prochain volume.



Organum duplum aux 12ème et 13ème siècles
Association Musique à la Renaissance
http://musiquerenaissance.free.fr/


Les polyphonies à deux voix dites de l'Ecole de Notre-Dame sont d'une très grande importance dans l'histoire de la musique. Si de nombreux traités dès le XIIème siècle nous décrivent comment superposer deux voix, et d'autres au XIIIèmesiècle nous transmettent leur conception graphique de la notation rythmique, aucun ne nous expose ni l'organisation ornementale, ni les notions de structure et de rhétorique appliquées à l'organum.






















Glossaire

A
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Abattant :

Partie de couvercle recouvrant le clavier, le sommier et les registres.

Abrégé :
Mécanique transformant un mouvement vertical en mouvement rotatif.

Accouplement :
Dispositif permettant la mise en mouvement des touches de deux ou plusieurs claviers à partir d’un seul clavier.

Ambitus :
Étendue totale de l’instrument.

Arcade :
Ornement en arc de cercle des frontons de touches.

Arc-boutant :
Partie de la charpente supérieure.

Arpichordum :
Jeu composé de pointes de métal qui peuvent être mises en contact avec les cordes (très fréquemment utilisé sur les muselaars).

Assemblage :
Toutes méthodes permettant la liaison des différentes pièces composant un objet (plat-joint, tenon mortaise, queue d’aronde...)

Axe :
Pièce métallique servant de pivot (pour les languettes des sautereaux, les charnières...)




 








A -
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Baguette :
Tringle en bois qui tient le couvercle ouvert (canne, queue).

Balancier (barre de) :
Traverse du milieu du châssis de clavier sur laquelle basculent les touches.

Barrage :
Ensemble de la structure intérieure de la caisse ou des pièces collées sous la table d’harmonie.

Barre d’adresse :
Planche verticale fermant la caisse du clavecin entre le sommier et le clavier.

Barre d’arrêt :
Traverse arrière du châssis de clavier qui limite le mouvement vertical des touches.

Barre de balancier :
Voir balancier

Barre de repos :
Traverse arrière du châssis de clavier supportant les queues de touches.

Barre de table :
Pièce de bois collée sous la table d’harmonie pour l’affermir et/ou régler sa sonorité.

Battement :
Pulsation produite lorsque deux notes jouées ensemble ne sont pas rigoureusement justes.

Basane :
Peau de mouton très souple.

Bec :
Plume ou plectre qui gratte la corde.

Bec de corbin :
Profil de moulure en forme de bec de corbeau en usage depuis le XVIIe siècle.

Béquille :
Nom parfois donné à la canne qui tient le couvercle ouvert. Pièce de renfort de la table d’harmonie (utilisée par Ducken, Delin, voir Tibaut).

Bois sur dosse :
Débit des planches perpendiculaire au rayon du tronc.

Bois sur quartier :
Débit des planches parallèle au rayon du tronc.

Boîte à clavier :
Espace où est placé le clavier.

Boîte extérieure :
Caisse dans laquelle se logent certains instruments italiens, ou de facture assimilée.

Bouclette :
Epissure avec son œillet pratiquée à l’extrémité de la corde pour l’accrocher.

Boudin :
Pièce de bois collée sous la table d’harmonie qui reçoit les pointes d’accroche du 4 pieds. Appelé aussi «contre chevalet».

Bras (de châssis) :
Montant droit et gauche du châssis de clavier. (Ils sont perpendiculaires aux traverses).



 








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Canne :
Baguette qui tient le couvercle ouvert (baguette, queue).

Caisse :
Ensemble des côtés (éclisses) et du fond qui ferme l’instrument.

Caisse extérieure :
Voir boîte extérieure.

Caisse extérieure en trompe l’œil :
Fausse boîte extérieure. L’instrument est construit sans boîte extérieure mais son décor est conçu pour l’imiter.

Ceinture :
Assemblage des éléments horizontaux d’un piétement ; ceinture inférieure, ceinture supérieure.

Chapiteau :
Barre de bois garnie de tissu placé au-dessus des sautereaux.

Charpente inférieure :
 Ensemble des traverses de fond.

Charpente supérieure :
Ensemble des arcs boutants.

Châssis (de clavier) :
Cadre sur lequel sont montées les touches.

Chevalet :
Baguette de bois dur profilé, collé sur la table d’harmonie et supportant les cordes. C’est le chevalet qui transmet les vibrations de la corde à la table d’harmonie.

Cheville :
Pièce de bois conique ou cylindrique qui maintient un assemblage.

Cheville d’accord :
Pointe de fer forgé sur laquelle on enroule la corde pour la mettre au ton.

Clavecin :
Instrument à cordes pincées et à clavier dont le clavier est perpendiculaire au grand côté (échine).

Clavicorde :
Instrument à cordes frappées et à clavier.

Clavicythérium :
Clavecin dont la caisse est verticale.

Clavier :
Ensemble des touches.

Clavier à divisions multiples :
Clavier qui a plus de douze touches par octave.

Clef d’accord :
Outil qui sert à tourner les chevilles d’accord de l’instrument pour l’accorder.

Contre chevalet :
Voir boudin.

Contre éclisse :
Cadre interne sur lequel est collée la table d’harmonie.

Contre pointe :
Pointe doublant la pointe de chevalet pour couder la corde.

Contre sommier :
Appelé aussi masse supérieure. Planche verticale qui supporte la table d’harmonie du côté des claviers.

Cordier :
Moulure collée autour de la table dans laquelle sont fixées des pointes d’accroche.

Corps du sautereau :
Sautereau sans sa languette.

Courbe :
Eclisse courbe, partie cintrée de la caisse.

Couvercle :
Panneau couvrant l’instrument.

Couvre-joint :
Moulure collée sur le tour intérieur et sur la table d’harmonie de l’instrument.

Cran d’arrêt :
Entaille pratiquée sur une genouillère pour l’immobiliser dans une position.













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Décalage (de pincement) :
Réglage qui permet de faire pincer chaque plume séparément dans le plein jeu.

Devises :
Inscription latine à caractère moral ou religieux en usage chez les décorateurs flamands.

Diapason :
Hauteur du son par rapport à une norme établie (par exemple : LA à 440 hertz).
Outil servant à rendre audible cette norme (le diapason de Taskin est accordé pour un LA à 391 hertz).
Ce mot est aussi employé pour désigner le peigne (guide arrière des touches).

Disposition :
Ordre dans lequel sont placés les registres dans la fosse.

Disposition de pincement :
Sens dans lequel les plumes pincent la corde.

Dogleg :
Aménagement pratiqué aux sautereaux qui leur donne deux points d’appui.
Le rang de sautereaux construit de la sorte peut être actionné indifféremment par le clavier supérieur ou inférieur.
C’est une variante de l’accouplement.

Double contre éclisse :
Doublure de la contre éclisse.

Double éclisse :
Doublure de l’éclisse. Principe de construction développé par Dulken pour isoler la table d’harmonie
de la contrainte créée par la tension des cordes sur la caisse.

Doucine :
Profil de moulure composée d’une courbe concave et d’une courbe convexe. Elle est souvent utilisée pour orner le sommet des éclisses.

Drap :
Etoffe ou feutre utilisé pour amortir les bruits de mécanique.











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Echine :
Le plus grand côté de la caisse.

Echiquier :
L’un des premiers instruments à cordes et à clavier qui soit mentionné.

Eclisse :
Les côtés de la caisse.

Eclisse courbe :
Côté cintré de la caisse.

Enfoncement des touches :
Profondeur à laquelle descend une touche lorsqu’on joue.

Etendue :
Espace de l’échelle sonore compris entre l’extrême grave et l’extrême aigu du clavier. Voir ambitus.

Epinette :
Nom donné aux instruments à cordes pincées et à clavier dont le clavier n’est pas perpendiculaire à l’échine.
Au XVIIe siècle, en France, ce mot désigne tous les instruments de la famille du clavecin.

Equerres :
Supports triangulaires sur lesquels sont collées les éclisses des instruments de facture italienne.

Eschiquier :
Voir échiquier.

Etouffoir :
Morceau de drap inséré dans la tête du sautereau pour empêcher la corde de sonner quand le sautereau est dans sa position de repos.

Etrésillon :
Pièce de renfort placée dans la fosse pour maintenir le parallélisme de ses bords.












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Feintes :
Les notes chromatiques du clavier.

Feinte brisée :
Feinte divisée en deux parties, l’une à l’avant et l’autre légèrement plus haute à l’arrière.
Elles sont utilisées dans l’octave courte dite «brisée» pour compléter l’étendue ; ou dans les claviers à divisions multiples.

Fenêtre :
Ouverture dans la tête du sautereau recevant la languette.

Fond :
Panneau fermant le dessous de la caisse.

Fosse à registre :
Espace compris entre le sommier et le contre sommier où sont placés les registres et les guides.

Fronton :
Ornement du chant antérieur de la marche.











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Garde :
Distance laissée entre le bec et la corde.

Garniture :
Pièces de drap (tissu, feutre) ou de cuir garnissant les queues de touches, la barre de repos et le chapiteau. Voir habillage.

Geigenwerk :
Instrument à clavier dont les cordes, généralement en boyau, sont frottées par des roues passées à la colophane.

Genouillère :
Levier actionné par les genoux pour actionner les registres.

Gorge :
Voir barre d’adresse.

Gorge d’appui :
Entaille pratiquée dans la languette pour guider le ressort.

Grande barre :
La plus grande des barres collées sous la table d’harmonie.
Elle est placée entre la rose et le chevalet sur une diagonale reliant l’échine et le contre sommier.

Gravure :
Toute marque d’ornement faite à la pointe sèche sur le placage de clavier.

Guide :
Latte en bois percée de mortaises dans lesquelles coulissent les sautereaux. Il est placé sous le registre dans la fosse.

Guide arrière :
Voir peigne et diapason.

Guide supérieur :
Nom parfois donné au registre.

Guider les touches (différentes manières de) :
Languettes de bois dans le talon et coulissant dans les rainures du peigne.
Pointes de métal plantées dans le talon et coulissant dans les rainures du peigne.
Pointes de métal plantées dans la barre de repos et traversant les queues de touches.
Les queues de touche sont encadrées par deux pointes de métal plantées dans la barre de repos.
pointes de métal sous l’avant des touches.











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Habillage :
Voir garniture.

Harmonisation :
Taille des plectres pour leur donner la souplesse nécessaire à un jeu agréable et affiner la sonorité de l’instrument.

Hausse :
Nom donné aux feintes par Trichet.

Hauteur d’enroulement :
Partie de la corde enroulée autour de la cheville d’accord.

Huit pieds :
Noté 8’. Se dit des deux rangs de cordes qui sonnent à l’unisson,
en référence à la longueur mesurée en pieds (8’) du tuyau d’orgue de DO qui sonne au diapason équivalent.

huit pieds principal :
Celui des deux jeux ou registre de 8’ dont les cordes sont les plus courtes.

Huit pieds d’unisson :
Celui dont les deux jeux ou registre de 8’ dont les cordes sont les plus longues.


I
Instrument :
Terme qui désignait, en Allemagne, tous les instruments à sautereaux.











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Jalousie vénitienne (ou jalousie) :
Nom donné à un couvercle posé au-dessus des cordes.
Il est composé d’un cadre garni de fines lamelles qui peuvent pivoter autour d’un axe,
elles sont commandées par une pédale qui permet d’obtenir des effets de piano ou de forte en les ouvrant plus ou moins.

Jeu :
L’un des sons que l’instrument peut produire. Par exemple : jeu de luth, jeu de 4’...

Jeu de buffle :
Rang de sautereaux dont les plectres sont en peau de buffle (très souple).
Il permet un léger crescendo en l’engageant plus ou moins fort et produit un son au timbre différent.
Il pince toujours les cordes de 8’ et est apparu en France à la fin du XVIIIe siècle.

Jeu de 2’ :
Jeu accordé une octave plus haut que le 4’.

Jeu de 4’ :
Jeu accordé une octave plus haut que le 8’.

Jeu de 8’ :
Voir huit pieds.

Jeu de 16’ :
Jeu accordé une octave plus bas que le 8’.

Jeu de luth :
Réglette en bois mobile, garnie de cube de peau ou feutre, placée près du sillet.
Lorsque les cubes sont en contact avec les cordes, elles produisent un son proche du luth.

Jeu de nasal :
Registre placé très près du sillet. Il produit un son nasal. Il est appelé «lute stop» en anglais étant d’origine anglo-saxonne.

Joue :
Partie de la caisse à droite du clavier.












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Languette :
Petite pièce mobile de bois dur qui porte le plectre. Elle pivote sur un axe, et un ressort la maintient prête à fonctionner.

Levier :
Manette qui permet le mouvement des registres. Le terme levier remplace parfois le mot touche.

Linteau :
Voir barre d’adresse.

Longueur des cordes :
Il est d’usage de se servir de la longueur vibrante de la corde de c2 pour comparer les plans d’encordage des différents instruments.

Loup :
Par analogie avec la quinte du loup du tempérament mésotonique (sol# mib) qui est très dissonante,
on appelle loup en facture instrumentale tout son désagréable à l’oreille.

Lute stop :
Voir jeu nasal.











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Machine stop :
Mécanisme, dans les clavecins anglais, qui sert à supprimer tous les jeux pour ne garder que le jeu nasal et obtenir par ce moyen un effet subit de piano.

Manette :
Levier actionné à la main, transmettant aux registres les mouvements.

Manicordion :
Voir clavicorde.

Marche :
Touche naturelle (diatonique).

Masse inférieure :
Première traverse de la charpente inférieure à partir de la boîte à clavier. Elle relie l’échine et la joue.

Mère et l’enfant :
Désigne un virginal en 8’ dans lequel est rangé un autre en 4’.
Celui de 4’ peu se poser sur le grand (la mère) et forme ainsi un instrument double
avec un clavier en 8’et un clavier en 4’. Il est nommé en Flandres «mœder en kind».

Mesure de l’octave :
Largeur d’une octave mesurée de DO à SI inclus.

Montant :
Pièce de bois perpendiculaire à une traverse. Voir bras.

Mortaise :
Trou rectangulaire ou carré.

Moulure d’accroche :
Voir cordier.

Moulure de bas de caisse :
Latte profilée masquant le joint entre le fond et les éclisses.

Moulure de caisse ou d’éclisses :
Profil ornant le chant supérieur des éclisses.

Moulure de table :
Latte profilée qui cerne la table d’harmonie. Voir couvre-joint.

Mouvement :
Tout levier transmettant une action aux registres. Voir genouillère, manette, tirette, tirasse.

Muselaar :
Mot d’origine flamande désignant un virginal dont le clavier est à droite et dont le point de pincement est près du milieu des cordes.
Le mot s’écrit aussi muselar.


 










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Nag’s head swell :
Partie de couvercle qui se soulève au moyen d’une pédale pour créer un effet de crescendo sur certains clavecins anglais.
C’est un système différent des jalousies.

Nasal :
Voir jeu nasal.

Numérotation :
Chiffres ordonnant une série de touches ou de sautereaux. C’est un élément d’authentification des instruments anciens.


O
Octave courte :
Disposition selon laquelle les deux dernières feintes du grave peuvent être accordées diatoniquement.
Sur un clavier de 45 notes qui semble commencer par MI : le MI est accordé à DO, le FA # à RÉ, le SOL # à MI.
Les feintes peuvent être brisées ; dans ce cas, le FA # est joué par la partie avant et le ré par la partie arrière.
L’octave courte en DO est notée C/E (DO/MI).
Sur un clavier qui semble commencer par SI, le SI est accordé à SOL, le DO # à LA, le RÉ # à SI.
Les feintes peuvent être brisées suivant le même principe que l’octave courte en DO.
L’octave courte en SOL est notée G1/B1 (SOL/SI).

Ottavino :
Virginal en 4’.










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Palette :
Placage des touches naturelles (diatoniques).

Pan coupé :
Éclisse qui n’est pas perpendiculaire à sa ou ses voisines. Sur un clavecin il s’agit de la queue ou pointe.

Papier flamand :
Dit aussi
«à la mode des flandres». Papier imprimé à motifs Mauresques ou d’hippocampes utilisé pour décorer les clavecins.

Paroi :
Voir éclisses.

Pédale :
Levier actionné avec le pied pour changer les jeux.

Pédalier :
Clavier actionné avec les pieds.

Peigne :
Pièce de bois rainurée placée à l’arrière du châssis de clavier.
Dans chaque rainure coulisse la pointe de guide plantée dans le talon de la touche assurant ainsi son guidage.

Petit huit pieds :
Jeu de 8’ dont les cordes sont les plus courtes.

Pied de biche :
Encoche ou équerre réalisée sur les sautereaux qui leur permet d’être actionnés indifféremment par le clavier supérieur ou inférieur.

Piétement :
Ensemble des pieds, ceintures et traverses supportant le clavecin.

Pilote :
Pièce de bois fixée sur les queues de touches du clavier inférieur qui relie les deux claviers lorsqu’ils sont accouplés.
Désigne aussi toute pièce rectiligne servant à transmettre un mouvement.

Pivot :
Voir axe, pointe de balancier.

Placage :
Matière rigide préparée en fine épaisseur.

Placage de sommier :
En général en épicéa, il est collé sur le sommier.

Placage de touche :
Toute matière utilisée pour recouvrir les touches naturelles (os, ivoire, nacre, ébène, buis...).

Planche de nom :
Éclisse reliant l’échine à la joue placée devant le sommier. Voir barre d’adresse.

Plectre :
plume qui pince la corde. Il peut être en plume d’oiseau, en cuir, en laiton ou en plastique (delrin).

Plein jeu :
Désigne l’ensemble des jeux pouvant être joués simultanément.

Plume :
Voir plectre, bec.

Point d’attaque :
Désigne l’endroit où la plume pince la corde. Il s’exprime en pourcentage de la longueur vibrante.

Point de balancement :
C’est le point où la touche bascule.

Point de bascule :
idem.

Point de pincement :
Voir point d’attaque.

Pointe :
Éclisse qui relie l’échine à la courbe. Voir queue, pan coupé.

Pointe de balancement :
Désigne la pointe du point de balancement.

Pointe de bascule :
Voir pointe de balancement.

Pointe de chevalet :
Petit clou planté dans le chevalet, qui délimite l’une des deux extrémités de la longueur vibrante de la corde.

Pointe de guide :
Pièce de métal ou de bois fichée dans le talon de la touche et coulissant dans le peigne.

Pointe de sillet :
Petit clou planté dans le sillet, qui délimite l’une des deux extrémités de la longueur vibrante de la corde.

Portillon :
Partie du couvercle amovible fermant le devant du clavier.

Pourtour de sommier :
parties intérieures des éclisses visibles autour du sommier.

Pourtour de table :
Parties intérieures des éclisses visibles autour de la table d’harmonie.










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Quatre pieds :
Jeu sonnant une octave plus haut que le huit pieds. Il se note 4’.

Queue :
Partie étroite de la caisse d’un clavecin. Par extension, nom donné à l’éclisse qui rejoint l’échine et la courbe (pointe, queue, pan coupé).
Désigne parfois la baguette qui tient le couvercle ouvert (baguette, canne).

Queue de la touche :
Partie arrière de la touche.










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Rang ou rangée de cordes :
Désigne l’ensemble des cordes composant un jeu.

Rang ou rangée de sautereaux :
Désigne l’ensemble des sautereaux d’un même registre.

Ravalement :
Transformation qui consiste à agrandir l’étendue d’un clavecin.

Registration :
Art de combiner les registres.

Registre :
Règle de bois placée dans la fosse à travers laquelle coulissent les sautereaux. Nom donné aussi au jeu que le registre commande.

Registre à casiers :
Genre de registre que l’on trouve essentiellement dans les instruments italiens et dans certaines épinettes anglaises.
Dans ce cas, registre et guide ne font qu’un. Le sautereau est guidé à travers ce registre épais ; alors que dans l’autre cas,
le guidage du sautereau est assuré par le registre et le guide qui sont séparés de quelques centimètres.

réglette de jeu de luth :
Baguette de bois qui porte les cubes de peau ou de feutre du jeu de luth.

Renforts de sommier ou de paroi :
Pièce de bois doublant l’échine et la joue sous le sommier.

Renversement :
Portion de la corde non comprise par sa longueur vibrante.

Résonance de la caisse :
Fréquence à laquelle une caisse de clavecin résonne.

Ressort :
Soie de sanglier, ou fin fil métallique qui permet à la languette de revenir en position de jeu.
Définit aussi toutes les pièces élastiques placées dans une mécanique (registre, mouvement, genouillère) pour en assurer la position ou le retour.

Rive :
Se dit du chant d’une pièce par opposition à sa face.

Rosace :
Ornement qui garnit la perce de la table d’harmonie.

Rose :
Voir rosace. Désigne parfois l’ensemble de la rosace, de la couronne de fleurs peintes qui l’entoure et de la perce.










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Sautereau :
Ensemble du dispositif qui met en vibration la corde.
Il est composé d’un corps et d’une tête dans laquelle est aménagée une fenêtre qui reçoit la languette articulée
autour d’un axe et maintenue verticale par un ressort.
A côté de la fenêtre, une fente reçoit l’étouffoir qui empêche la corde de résonner lorsque l’ensemble est au repos.
Le sautereau repose sur la queue de la touche et coulisse du bas vers le haut lorsque la touche est enfoncée.
C’est durant cette montée que la plume met en vibration la corde.
Lorsque le sautereau redescend, l’articulation de la languette permet à la plume d’éviter la corde
et l’étouffoir arrête sa vibration en venant se poser dessus.

Sautereau à double languette :
Sautereau dont la tête plus large contient deux languettes inversées afin de faire sonner l’un ou l’autre des deux 8’ (en usage dans les clavecins de BULL).

Sautereau à marche :
Sautereau à pied de biche.

Seize pieds :
Jeu accordé une octave plus grave que le 8’.

Sillet :
Baguette de bois dur profilée collée sur le sommier supportant les cordes. A la différence du chevalet, en général, le sillet ne vibre pas.

Soie :
Poil de l’échine des sangliers ou des porcs utilisé comme ressort de languette.

Sommier :
Pièce massive de bois dur encastrée dans l’échine et dans la joue qui reçoit le sillet, et dans lequel sont plantées les chevilles d’accord.

Sourdine :
Autre nom du jeu de luth.

Structure :
Ensemble fonctionnel réunissant charpentes inférieure et supérieure, éclisses et contre éclisses.











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Table d’harmonie :
Ensemble de planches très fines en bois résineux soutenu par les barres, qui porte des chevalets. En vibrant, la table d’harmonie amplifie la sonorité des cordes.

Talon :
 Partie arrière de la touche.

Tempérament :
On désigne ainsi l’altération apportée aux intervalles entre les sons lors du choix du système d’accord.

Tempérament égal :
Système d’accord dans lequel tous les demi-tons sont égaux. Autrement dit, on divise l’intervalle d’octave pur en douze intervalles égaux.

Tempérament inégal :
Système d’accord dans lequel on favorise la justesse de certains intervalles (tierces ou quintes) au détriment des autres.
Les tonalités qui utilisent ces intervalles purs en sont nettement embellies.

Tête de sautereau :
partie supérieure du corps de sautereau.

Timbre :
intensité relative des harmoniques d’un son. Le point de pincement caractérise les sons d’un clavecin.

Tirasse :
Dispositif d’accouplement entre le pédalier et le clavier.

Tirette :
Levier actionné par la main qui commande les mouvements des registres. Voir manette.

Touche :
Chacun des leviers qui constituent un clavier.

Transitoire d’attaque :
Ensemble des vibrations irrégulières que fait entendre la corde au moment où elle est mise en vibration, juste avant que le son s’établisse.

Transmission :
Ensemble des leviers qui transmettent le mouvement aux registres. Voir mouvement.

Transpositeur :
Clavier qui coulisse de droite à gauche, ou de gauche à droite, afin de faire sonner plus haut ou plus bas l’instrument qui en est muni.
Se dit aussi des instruments flamands qui ont deux claviers décalés d’une quarte.
On appelle clavecins transpositeurs les clavecins à deux claviers des facteurs flamands. Ils sont de deux types :
le premier, plus courant, a le clavier supérieur avec la tessiture habituelle (C/E à c3) ; son clavier inférieure, décalé vers la gauche d‘une quarte,  atteint f3.
Le deuxième, nommé «transpositeur français» parce qu’ils ont été retrouvés en France, a une disposition de clavier inverse.
Le clavier inférieur est chromatique avec une étendue de G1 à c3, et le clavier supérieur, décalé vers la droite d’une quarte, a une étendue de F à f3.

Traverse :
Pièce de bois perpendiculaire à un montant. D’une façon générale, définit toutes les pièces de bois qui relient les éclisses les unes aux autres.

Traverse arrière :
Voir barre de repos.

Traverse avant :
Dans les châssis de clavier qui ont trois traverses, elle désigne celle qui est placée sous l’avant des touches.
Elle reçoit, dans certains clavecins allemands et anglais, les pointes de guides.

Traverse de fond :
Renfort de caisse fixé sur le fond.

Traverse de pivots :
Voir balancier.

Tringle à couteau :
Latte de bois ornée d’une moulure et séparant les claviers.
Quand elle ferme l’espace entre la barre d’adresse et le clavier, elle reçoit souvent la signature du facteur.










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Unisson :
Ce terme désigne parfois le 8’. Il est aussi employé pour nommer le deuxième 8’.


V
Virginal :
Nom donné aux instruments rectangulaires à cordes pincées et à claviers. Le clavier se trouve sur l’un des grands côtés.
Il peut être à gauche, l’instrument est alors nommé en Flandres «SPINET» ; ou à droite, il est alors nommé «MUSELAAR».
Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, le terme virginal désigne en Angleterre tous les instruments à claviers et à cordes pincées.

Volute :
Ornement des joues ou des bras de claviers.